Étudiant aux arts déco de Strasbourg (82/87), je tombe sur la couverture de “Café panique” de Roland Topor.

Des dessins sur photos qui en exploitent les formes et les couleurs pour créer “autre chose”.

Déclic : plus besoin de passer des heures à gratter le papier, être fauché n’est plus un problème, il suffit de recycler ce qu’on a sous la main !

Cartons de pub jetés par les pharmacies, extraits d’affiches 4X3 nuitamment cutterisées et bien sûr tous ces sublimes poulets rôtis en quadrichromie qui arrivent encore dans nos boîtes et qui, maquillés d’un trait vengeur, sont soudain moins tristes.

Le flux de prospectus ne c’est jamais arrêté, moi non plus.

Est-ce de l’art ou du jambon ?